Depuis 2006, Brigitte Dumoulin (enseignante lettres histoire) a travaillé avec ses élèves sur une famille roannaise, la famille Schneck, intégrée au tissu local, où les 6 enfants et une petite fille ont été arrêtés et déportés en 1943. Ce travail est lié au programme scolaire « se dire et devenir » .

Cette année, elle a souhaité faire travailler deux classes de seconde sur la notion de transmission. Les élèves se sont approprié l’histoire de cette famille. A partir des premières photos datant de 1927 et ce jusqu’au 25 novembre 1943, date de l’exécution de ces enfants à Auschwitz, elle a utilisé le travail des élèves pour réaliser cette frise chronologique.

Grâce à ces photos, les élèves ont réalisé un album de cette famille et imaginé les récits. Ils ont commémoré ces gens qui ont eu des vies complètement anéanties après leur arrestation du 02 novembre 1943.

Tout au long de ce parcours, on peut lire (et imaginer) les propos que Maurice Schneck aurait pu tenir. Maurice Schneck a été choisi par les élèves car il a été élève à l’école pratique du lycée Carnot.

les élèves et leur enseignante devant la chronologie des photos

L’objectif de ces séances était de ne pas les laisser être berné par de faux discours, quand la source historique est irréfutable. Un élève a tout a fait résumé leur travail. « nous sommes la génération d’après qui doit être capable de dire quelque chose sur ce qui s’est passé ».

Par l’histoire ils ont un moyen de lutter contre le totalitarisme et la radicalisation.